A diakrisis dos mais sábios: Associação comunitária e dissidência política na filosofia grega (séc. IV aC.)

Abstract

Cette étude a pour but d'enquêter sur la constructin de la position sociale du philosophe dans la polis athénienne de la période classique tardive. L'analyse a comme point de départ le rapport entre la différenciation structurale de la fonction de l'intellectuel et l'élargissement du champ discusif de la dissidence politique, dans le contexte de la retraite des institutions régulatrices de la démocratie et de l'ampliation du rôle politique exercé par les élites. Dans ce cadre, on cherche à interpréter l'émergence des écoles de philosophie (l'Académie et le Lycée) comme étant des espaces de sociabilité et de pratique d'association entre les disciples et les philosophes. Dans ce sens, on propose la lecture des textes de Platon et d'Aristote au double niveau de la performance tournée vers la justificative interne de l'activité philosophique et de la contribuition programmatique pour la restriction de la souveraineté du demos athénien. Notre hypothèse centrale consiste à dire que la fin du IVème siècle a vu la consolidation de la position sociale du philosophe. On a enssayé de la prouver en exploitant la philophie comme un plan discussif stratégique pour la subversion de la normativité démocratique, formalisé dans la stabilité de son language et dans la melléabilité de ses catégories. La méthode fait appel à la comparaison avec les æuvres de Xénophon, disciple de Socrate, exilé d'Athènes avant la foundation de l'Académie, afin de comprendre la formalisation du discours centré sur les écoles de philosophie, cést à dire, son lieu de pouvoir dans la cité. On utilise la sociologie du pouvoir de Max Weber afin d'étudier la fabrication de la prèéminence de Platon elt la stabilisation de l'association communautaire, ainsi que pour approucher les affinités électives entre l'ampliation du rolê du philosophe dans la pédagogie athénienne et les appropriations politiques de sa production, au moment de l'hégémonie macédonienne et de lachute de la démocratie.